Les toiles d’araignées
à peine se soulèvent
D’un léger courant d’air sur ces
choses qui meurent !
D’un geste délaissé l’on entrouvre
un chemin
Dont même la raison a fui le souvenir,
Etait-ce ici
ou là et quelle est cette main
Maladroite ou bohème et sans nul
avenir ?
Au plus près de son cœur l’on n’entend plus
personne ;
La grisaille des pluies aux yeux de l’espérance
A
semé ses chagrins et - tout bas – l’on frissonne
Aux regrets
égarés qui peuplent cette errance !
Il y a la mémoire et ce
qu’elle a jeté
Par delà tout ce temps qui ne veut plus rien
dire ;
On
écoute la vie, à demi hébété,
L’écho n’existe pas pour
le moindre soupir !
Il y a l’impalpable aux doigts des
plaies ouvertes,
Ces choses - qu’à présent - l’on ne veut
plus savoir
Et dans ce grenier-là les ombres se concertent…
Mais
à l’ombre de tout que peut-on – encor - voir ?
Au grenier
des soupirs où j’ai posé mon pas
Rien ne peut – désormais –
rattraper mon retard !
Et je fuis, incertain, tout ce qui
m’agrippa…
Les toiles d’araignées font songer qu’il est
tard !
Commentaires
Au plus près de son coeur, essayons d'entendre une petite voix, oui oui il y a quelqu'un qui est là, qui nous comprend "Au grenier des soupirs" fanfan